Retour vers Patrimoine naturel

Le parc écologique

Un parc dans la ville, où la ville disparaît...

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Parc-écologique----(21)

Présentation du parc

Le parc public de Senlis est situé au nord est de la ville, entre les quartiers de Bon-Secours et Villevert.
Le cours d’eau l’Aunette traverse le parc écologique.
Ce parc a été ouvert au public en 1993 après des travaux d’assèchements et d’aménagement d’un ancien marais.
Le parc s’étend sur 7 hectares aménagé par des étangs artificiels, des allées piétonnes, des ponts, des passerelles où on peut y observer les végétaux et animaux du milieu naturel. (Héron cendré, Martin pêcheur, poules d’eau, batraciens, roseaux, joncs,…..)

Le Parc Écologique de Senlis est divisé en deux parties aux fonctions bien différentes :

> La partie « urbaine » est destinée à l’accueil des familles avec des jeux pour enfants : le désherbage y est plus fréquent et des espaces sont dégagés autour de l’étang.
> La partie plus « naturelle » contient des zones laissées volontairement plus sauvages et l’intervention humaine y est réduite : la gestion différenciée y est pratiquée.

Certaines zones sont laissées quasiment à l’état naturel sous forme de « niches écologiques ».
Une zone marécageuse a été travaillée en ce sens pour réintroduire les conditions d’apparition de nouveaux types de végétations (biotopes) et donc des conditions favorables à la réapparition de certaines espèces (insectes, oiseaux, amphibiens, reptiles, petits mammifères).
Cette zone est visible et observable via un cheminement qui la contourne, dans la partie la plus reculée du parc. Elle a subi une véritable reconfiguration pour la « rouvrir » aux yeux des visiteurs d’une part, mais surtout pour relancer la diversité de la végétation (plantes, herbes propres à la zone marécageuse) et faciliter les conditions d’accès et de colonisation des espèces. Dans cette optique, la densité des grands arbres qui s’y trouvaient a été réduite. Cela a notamment permis d’ouvrir l’accès aérien à des oiseaux tel que le martin-pêcheur ou l’aigrette, qui peinaient à pénétrer dans la masse de houppiers entassés comme un barrage aérien.
Les espèces accèdent ainsi plus instinctivement aux mares qui s’y trouvent et y prennent leurs habitudes !

Le principe des niches écologiques : laisser la Nature reprendre le dessus !

L’intervention humaine est limitée dans la zone marécageuse du parc, on laisse les branches au sol, feuilles et même tronc d’arbres morts ou couchés par les intempéries.
Toutes ces conditions créent, à l’état naturel, des refuges et des conditions favorables pour la diversité des espèces.
Seuls les débris perturbant les cours d’eau sont retirés et certaines espèces considérées comme « colonisatrices » comme les érables.
Dans cette zone, le sol est enrichi naturellement et des abris sont créés en permanence pour les espèces. La répercussion sur le parc et sur la végétation environnante est très positive et directement observable. Les bons insectes restent en place pendant l’hiver en nombre, et arrivent très vite au printemps.
La pollinisation est meilleure et la protection contre les parasites est accrue grâce au chrysopes, coccinelles, etc.

À noter : Pour des raisons de sécurité (intrusion de sangliers, gros entretien…), et selon les conditions météorologiques (vent, gel…) le Parc peut parfois être fermé de façon impromptue.
Merci de votre compréhension.

Actualité du parc

Horaires du parc écologique

Entrées du parc écologique

Consignes à respecter